MAÎTRISE D’OUVRAGE
Ville de Paris / SPL PariSeine

MAÎTRISE D’ŒUVRE
PAYSAGISTES MANDATAIRE
Gustafson Porter + Bowman

ARCHITECTES
Chartier-Corbasson / Atelier Monchecourt & Co / Sathy

BET
MA-GEO, INEX, Bollinger + Grohmann

ENTREPRISE D’EXE
CITEOS

GROUPEMENT FOURNITURES
Verre Industrie / VHM / ZUMTOBEL

L’environnement lumière du site emblématique de la Tour Eiffel est porté par une volonté d’unifier l’ensemble du périmètre à l’échéance 2030, de réaffirmer l’axe central et la symétrie du lieu, et redonner aux visiteurs un fil conducteur de nuit.

Partant du constat que le mobilier lumière existant est porteur d’une identité forte, un travail de restauration et de recyclage de ce dernier est développé dans une volonté de réparation vertueuse et patrimoniale du paysage urbain nocturne.

Le projet aspire à la rénovation de l’ensemble du site et s’attache à compléter, le long de l’axe majeur entre Trocadéro et École Militaire, les modèles de lampadaires existants équipés de sphères en verre prismatique strié baptisés « Perles ».

Dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, une première partie du projet est réalisée avec l’aménagement des abords de la Fontaine Varsovie.

Les mâts existants Iéna, qui ne répondaient plus aux normes de sécurité, ont été confiés au fondeur originel VHM pour servir de matière première aux nouveaux mâts. Les « Perles », composées de 2 demi-sphères S500 Holophane, ont été rénovées et durcies par la société Verre Industrie pour les rendre plus résistantes.

Un double système d’éclairage LED a été pensé par 8’18’’ et développé par l’entreprise Zumtobel, pour répondre aux contraintes de l’arrêté de décembre 2018. Un éclairage ornemental est intégré dans les Perles, leur procurant un aspect scintillant, du coucher du soleil jusqu’à 23 heures. Au bas de chaque sphère, des bagues circulaires de 10 LED symétriques de 40W au total, 3000 K, ont été installées pour assurer l’éclairage fonctionnel.

MAÎTRISE D’OUVRAGE
Ville de Lodève

MAÎTRISE D’ŒUVRE
ARCHITECTES MANDATAIRE
COMBAS Architectes

ARCHITECTES DU PATRIMOINE
BANQUET

PAYSAGISTES
Martel & Michel

CONCEPTEURS MULTIMÉDIA
Artisans d’idées

ACOUSTICIEN
PIALOT ESCANDE

GRAPHISTE
Rovo

L’ensemble épiscopal de Lodève est un site à usages multiples qui a pour objectif de remettre en scène la cathédrale Saint-Fulcran, le parc municipal et le palais épiscopal, pour valoriser l’ensemble patrimonial de la ville et l’adapter aux besoins des habitants en gardant la préservation de la biodiversité. Ce projet fait suite à un autre qui vient juste de se terminer, « le chantier du siècle » qui a permis la restauration du clocher

La cathédrale Saint-Fulcran a une place centrale, voire stratégique au sein du projet de la réhabilitation de l’ensemble épiscopal. Elle règne sur la séquence haute au regard de la ville, telle une gardienne. Sa mise en lumière ne sera pas uniquement patrimoniale, au sens traditionnel du terme. Elle cherchera une narration onirique grâce à une teinte rougeâtre qu’on retrouvera à l’intérieur du clocher.

Le parc municipal, ancien jardin des évêques, est classé au titre des Monuments Historiques. La mise en lumière de ce lieu doit permettre à la fois de lui redonner sa valeur patrimoniale et continuer l’imaginaire proposé pour le clocher. Le palais épiscopal, fond de scène du parc, bénéficiera d’une mise en lumière pour éclairer l’Allée de la résistance et mettre en valeur son architecture et sa matière.

La préservation de la biodiversité est devenue une composante importante de tout projet urbain. Si l’obscurité doit être privilégiée, encouragée et maintenue dans les espaces naturels, les espaces urbains traversés, habités, attenants, doivent pouvoir être éclairés avec des ambiances lumineuses de qualité tout en maîtrisant les niveaux lumineux et en proscrivant au mieux la diffusion d’éclairage vers le ciel comme vers le milieu naturel voisin. La lumière nocturne prend place dans les grands enjeux environnementaux. La gestion maîtrisée et durable de l’énergie implique un regard en devenir, une volonté de remise en question jour après jour face aux évolutions technologiques proposées.

Ces enjeux sont la raison même de notre travail, ils doivent se traduire concrètement dans nos propositions. Nous voulons éviter la lumière polluante, celle qui se perd dans le ciel. Le caractère pérenne de l’installation n’en sera que plus intéressant. Les axes de travail par rapport à cet enjeu doivent permettre de redonner une silhouette à l’ensemble épiscopal, espaces végétalisés et voiries, tout en respectant le noir de la nuit.