SOLSTICE D’ÉTÉ 2023

#22

UNE MISE SUR ORBITE

REQUALIFICATION DE LA PLACE ALSACE LORRAINE

Soissons, FRANCE

8’18’’ Concepteurs lumière de l’équipe

MAÎTRISE D’OUVRAGE
Ville de Soissons

URBANISME et PAYSAGE
ATTICA

Ouvrir la place sur la ville c’est créer de la perspective.

Sur la rive Est de l’Aisne et sur l’emplacement des fortifications du Moyen-Âge, la place Alsace Lorraine est aujourd’hui ceinturée de « façades végétales ». Depuis le cœur de place, les pignons et façades soulignés de lumière sont alors perçus, au travers des arbres, comme faisant partie intégrante d’éléments charnières du projet. Un travail de hauteurs de feu et d’intensités lumineuses accompagne la présence du végétal. Les rives plantées, laissées dans un clair-obscur, résonnent comme une invitation à pénétrer dans une intimité ; les lanternes des contre-allées sont légèrement teintées.

En cœur de place, trois grands mâts identitaires ponctuent les accroches et les traversées. Positionnées de part et d’autre de cette verticale de 12m, deux lames en verre jouent, de jour, de cette transparence et de la course du soleil, projetant au sol des fragments colorés. De nuit, ces découpes de lumière se répandent sur la place, accentuant sa morphologie géométrique affirmée. Ces éléments lumineux épars accueillent le promeneur en amorce des cheminements et ponctuent l’espace au droit des équipements.

Dans le but d’accompagner de nouveaux usages, et dans un souci d’appropriation de l’espace public, ces trois mâts ont été pensés et dessinés comme un « outil » pour des événements à venir, pouvant supporter des éléments de communication et d’éclairage complémentaire…Tout reste à inventer.


UNe nouvelle histoire

rénovation du centre de la mémoire

Oradour-sur-Glane, FRANCE

8’18’’ Concepteurs lumière de l’équipe

MAÎTRISE D’OUVRAGE
Département de la Haute-Vienne

MAÎTRISE D’ŒUVRE
ARCHITECTES
TERRENEUVE

SCÉNOGRAPHES
EXPOSITIF

© 8’18’’

La situation du centre de la mémoire en amont du village d’Oradour inscrit le projet lumière dans une réflexion d’intégration en site naturel, avec la notion de limitation de pollution lumineuse. D’un point de vue symbolique et signalétique, la lumière souligne ce « Bâtiment Paysage » au travers de ses lames d’acier Corten en révélant leurs jeux de plans et leur monumentalité face à la vallée de la Glane. Les effets – une lumière ambrée venant du sol et s’étiolant sur les cimes des lames – sont associés à la centralité de la composition architecturale, marquant ainsi le cœur du site en signalant les accès principaux.

D’un point de vue architectural, le projet d’éclairage dialoguera avec la seconde peau extérieure, ajoutée en façade sud. Cette nouvelle façade se pare d’une vibration visuelle douce et mesurée, en équilibre avec la présence lumière des lames Corten. Ce plan vertical orienté au sud tranche avec « l’absence » du parvis supérieur engazonné dont la présence lumière sera faible.

Sur l’approche scénographique, l’environnement lumière devra être en mesure d’accompagner le récit, tout en laissant parler les images et les objets liés à une médiation à la hauteur des enjeux historiques et mémoriaux.